La vie sur le rivage de la rivière Ashuapmushuan...
Les Films
Alors qu'il doit quitter les lieux, A. raconte comment il est arrivé là. Portrait d'un lieu de vie et de son habitant.
Petite, elle rêvait d’être fermière ou bonne sœur. Elle sera étudiante fuyant le travail, extraterrestre de salle des profs, philosophe qui enseigne a se perdre, locataire expulsée, squatteuse de bâtiments vides. Elle fait quoi dans la vie ? Elle vit. Les petites filles sages vont au ciel, les autres vont où elles veulent.
Des squats, un espace autogéré, un quartier pirate, des terres occupées et leur centaine d’habitants dans une ville de taille moyenne en France. Une certaine envie de victoire.
Lettre filmée à partir du texte « Chroniques du pied de biche - Quelques éclats de vie par effraction », témoignage subversif, offensif et autocritique sur une expérience de vie de 15 ans (et plus) en squats, écrit anonymement. Ce film est fortement lié à un autre : "Pied de biche".
À Saint-Denis, au milieu du boulevard Marcel Sembat, les anciens locaux de l’Assurance maladie ont été squattés et transformés en logements d’urgence et en centre social de quartier par un collectif de mal-logés. L’Attiéké, au delà du plat traditionnel ivoirien, est le nom qui a été donné à cette aventure humaine. Derrière la façade bariolée du bâtiment, fourmille une petite communauté qui tente d’organiser une résistance populaire face aux galères du quotidien.
Aux douze coups de minuit, un 31 décembre, un grand coup de pied de biche ouvre un accès sur un nouveau lieu, sur de nouvelles possibilités pour cinq squatteureuses. Dans 48 heures, ielles ne pourront plus être expulsé-es sans une décision de justice et des semaines de délai. En attendant, ielles occupent.