St-Jeure-d'Ay, c'est un village ouvrier de 500 habitants du nord de l’Ardèche. Les bedos au cœur vert, un groupe de supporters de St-Etienne qui y est établi. Au travers des déplacements au stade et des temps de loisirs, ce film suit l’équipe des supporters des bedos. Il devient une chronique ouvrière et rurale d'un monde où les patrons ont bien travaillé...
Les chroniques
Après 55 jours bien étranges, une sorte de délivrance. Une autre nouvelle nuit.
Des squats, un espace autogéré, un quartier pirate, des terres occupées et leur centaine d’habitants dans une ville de taille moyenne en France. Une certaine envie de victoire.
Comment ça naît, un bidonville ? À Metz, le scénario est (à peu de choses près) toujours le même. Cinq générations de migrants se sont succédées, depuis 2012, dans la capitale mosellane, étape incontournable pour les demandeurs d’asile venus d’Europe de l’Est, déposés par les passeurs, attirés par le guichet unique où ils enregistrent leur première demande. Cinq saisons et le même camp se reforme inlassablement, toujours à peu près aux mêmes périodes de l’année, peu de temps après la trêve hivernale, quand les expulsions ne sont plus interdites, et toujours au même endroit, avenue Blida, où les autorités ont concédé un parking boueux en face d’un incinérateur pour que les femmes, hommes et enfants puissent poser leur tente. C'est là que nous vous emmenons, donc. D'un camp Blida à un autre. Du démantèlement de novembre 2016 à celui de novembre 2017.
À l’ère de la transition énergétique pour la soi-disant croissance verte, RTE tente de s’approprier les terres de deux jeunes agriculteurs, à Saint-Victor dans le Sud-Aveyron, pour implanter un transformateur électrique de sept hectares. Ce transformateur redistribuerait sur le réseau international du commerce de l’énergie, la production de 1000 éoliennes en construction sur les crêtes de la région. Alors que la municipalité de Saint-Victor et la majorité des habitants sont contre le projet, les machines invasives de RTE et des promoteurs avancent, appuyées par les services de l’État. Au premier jour de l’hiver 2014, une cabane nommée l’Amassada se dresse sur les terres convoitées. Les rencontres, les liens, les résistances s’étendent et s’intensifient. Nous sommes au futur, voici les éléments qui se défendent aujourd’hui.
À Saint-Denis, au milieu du boulevard Marcel Sembat, les anciens locaux de l’Assurance maladie ont été squattés et transformés en logements d’urgence et en centre social de quartier par un collectif de mal-logés. L’Attiéké, au delà du plat traditionnel ivoirien, est le nom qui a été donné à cette aventure humaine. Derrière la façade bariolée du bâtiment, fourmille une petite communauté qui tente d’organiser une résistance populaire face aux galères du quotidien.
Patrice Claude, ancien intermittent du spectacle, s'est immolé le 27 avril 2016 devant sa caisse de retraite à Marseille. "Ça brûle" se base sur ses propos enregistrés le 1er juillet à l’hôpital.
En mai 2013, les déboulonneurs font appel aux Objecteurs de Croissance de Lille afin de co-organiser un festival antipub : le Cerveau Disponible. Les deux collectifs mettent sur pieds l’événement qui s’avère être un succès, d’année en année. A l’aube de la troisième édition, des problèmes se font jour dans l’organisation, ce qui ne l’empêche pas d’être une nouvelle fois une réussite. Deux camps se forment, chacun ayant sa vision de l’organisation …
Le 25 avril 2015, L'association «M.A.D.E. in Bassens» et les habitant-e-s de la cité Bassens à Marseille inaugurent une plaque commémorative en hommage “ Aux Chibanniettes et Chibannis, Aux Señoras et Señores ” qui ont lutté pour des logements dignes.
“Contre-attaque. L'espace public en question”, une marche qui nous mène à la rencontre des dispositifs de mobilier urbain, qui par leur présence, rendent impossible l'action de s'asseoir, “zoner”, “s'entretenir, dans l'espace public. La marche est conduite par Tristan Favre, habitué dans ses démarches à investir l'espace urbain et Cédric Bernadotte qui dans ses créations remet en question les limites entre espace public et espace privé.