Des films libres en libre accès

Le film

Synopsis

Comment ceux qui sont au bout de la chaîne de la consommation de masse perçoivent les objets. Essai visuel sur la question dʼun autrement.

Fiche Technique

Réalisation :
  • Image et montage : Nicolas Contant
  • Prise de son, montage son et mixage : Vincent Lapize
  • Avec Antonio et Jacques
Pays :
Langue : français
Genre :
Public :
Durée : 6min00
Date : 2012

Licence

L'avis de HorsCiné

Quelques images valent mieux que de long discours. +96, c’est ça. En entrant dans le film, on entre dans un supermarché, sauf que tout est au ralenti. On a ainsi le temps de voir, de regarder, ce qui nous semble d’habitude si familier, et qui est si absurde : les formes, les couleurs, le grouillement, la surabondance. Familier, mais si énervant, presque insupportable. Et puis Nicolas Contant, le réalisateur, nous emmène ensuite à l’autre bout de la chaine, là où ces objets deviennent des déchets. Les deux faces d’une même pièce qui tombe d’habitude toujours du même côté, rendant invisible la gestion de tout ce gachis. Un film de 2012 malheureusement toujours autant nécessaire.

image du film

Autour du film

100 jours

Ce film fait parti du projet 100 jours. 100jours, c’est 100 courts-métrages documentaires diffusés au rythme d’un film par jour, pendant les 100 jours précédents le second tour des élections présidentielles françaises de 2012.

Un extrait du manifeste du projet : “En 2007, nous avions réuni soixante réalisateurs et réalisatrices pour créer et diffuser 100 films les 100 jours précédant le deuxième tour des élections présidentielles. Cinq ans plus tard, nous décidons de renouveler l’expérience avec 100jours en 2012. Nous voulons réinventer ce projet politique, cinématographique et artistique. Nous voulons à nouveau créer collectivement et bénévolement.
Et nous faisons le pari de mettre en œuvre un décalage : un autre rapport à l’individu, à l’esthétique, à l’actualité, un autre rapport à l’Autre, où notre système est un espace qui s’invente.
Imaginer des rencontres, approcher des trajectoires, capturer des instants, considérer cette période comme un moment d’expérimentation, de création, d’ouverture des possibles, un moment pour prendre la parole, brutalement ou joyeusement, empli de colère ou d’espoir.
En se projetant de la place du village à l’utopie bien nommée, nous affirmons par ce projet notre désir de saisir le présent.”

Source : 100jours2012.org

écrire un avis

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.




Contribuer