La nuit des morts-vivants
Le film
Synopsis
Venus se recueillir sur la tombe d’un proche, Johnny et Barbara sont attaqués par un personnage inquiétant. Horrifiée, Barbara voit Johnny se faire tuer. Elle s’enfuit et trouve refuge dans une petite maison perdue au milieu de la campagne. Elle y trouve Ben, ainsi que d’autres fugitifs. La radio leur apprend alors la terrible nouvelle : des morts s’attaquent aux vivants.
Fiche Technique
Réalisation : George A. Romero
- Scénario : George A. Romero et John A. Russo
- Directeur de la photographie : George A. Romero
- Musique : Scott Vladimir Licina
- Montage : George A. Romero et John A. Russo
- Maquillage : Karl Hardman
- Effets spéciaux : Regis Survinski et Tony Pantanello
- Production : Karl Hardman et Russell Streiner
- Sociétés de production : Laurel Productions et Image ten
- Titre original : Night of the Living Dead
- Budget : 114 000 dollars
- Format : Noir et blanc – 1,33:1 – 16 mm – son Mono
- Distribution :
- Duane Jones (VF: Med Hondo) : Ben
- Judith O’Dea (VF: Jeanine Freson) : Barbra
- Karl Hardman (VF: René Bériard) : Harry Cooper
- Marilyn Eastman : Helen Cooper
- Keith Wayne : Tom
- Judith Ridley : Judy
- Kyra Schon : Karen Cooper
- Charles Craig : le présentateur télé mort-vivant
- Bill Hinzman : le mort-vivant dans le cimetière
- Russel Streiner : Johnny
- George Kosana : le shérif McClelland
Pays : Etats-Unis
Langue : anglais
Genre : horreur
Public : à partir de 14 ans
Durée : 1h35min38
Date : 1968
Licence
Complément
La Nuit des morts-vivants sur wikipedia.fr
La Nuit des morts-vivants sur filmspourenfants.net
Critique La Nuit des Morts-Vivants sur strange-movies.com
Night of the living dead sur devildead.com
Critique de film : La Nuit des morts-vivants sur dvdclassik.com
“Zombie, mon frère, mon semblable” par Antoine Oury et “La Maison Amérique” par Anthony Moreira sur critikat.com
La Nuit des morts-vivants sur lebleudumiroir.fr
L'avis de HorsCiné
On ne sort pas indemne de La nuit des morts-vivants. On y arrive assez classiquement, par une route qui mène dans un cimetière, où l’horreur commence à se déployer. On en sort glacé⋅e, des questionnements sur les humain·es et la société plein la tête. Parce que George A. Romero, son réalisateur, a décidé de privilégier le réalisme, froid et implacable. Pas d’effusion de sang, pas de maquillage à outrance. Et des personnages qui reflètent la société de l’époque : les femmes ne sont là que pour prendre soin, l’homme blanc se sent menacé par l’homme noir. Et ces discriminations mènent au pire. Une grande place est également faite aux médias : on écoute la radio et on regarde la télé pour savoir ce qu’il se passe et pour savoir quoi faire. Un film qui a inspiré beaucoup de réalisateur·rices et qui a toujours une grande résonance aujourd’hui.