Un croquis cinégraphique
Ce film fait partie d’une série de « croquis cinégraphiques », courtes enquêtes audiovisuelles sur des thèmes scientifiques ou d’actualité. Ces croquis prennent la forme d’essais visuels, mélanges de matières textuelles, visuelles et sonores. Ils visent une appréhension esthétiques — c’est-à-dire de connaissance sensible — des sujets concernés.
Source : https://leyokki.org/croquis-boeuf/
Une vidéo de L214 comme toile de fond
A la base de ce film, il y a une vidéo tournée par l’association L214, dans un abattoir.
« L214, de son nom complet L214 éthique et animaux, est une association à but non lucratif française de défense des animaux, fondée en 2008. L214 se positionne régulièrement en tant que lanceur d’alerte en réalisant des enquêtes et diffusant des vidéos, souvent qualifiées de vidéos « chocs », sur les conditions de vie des animaux dans les élevages, mais aussi durant leurs transport et abattage. Antispéciste, L214 s’oppose à ces pratiques ainsi qu’à la pêche, qu’elle juge nuisibles pour les animaux. Elle préconise un changement des habitudes de consommation, notamment alimentaires, vers une consommation moindre de produits animaux, et promeut le véganisme. À travers ses sites internet et ses campagnes d’informations, l’association traite également des impacts environnementaux et sanitaires de la viande et de l’élevage, des positions de partis ou personnalités politiques au sujet des animaux, et propose des conseils pour végétaliser sa consommation, ainsi qu’un guide de restaurants proposant des plats végétaliens. »
Source : Article L214 de Wikipédia en français (auteurs), contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0
L'avis de HorsCiné
Croquis : bœuf, c’est un film assez contemplatif, qui nous laisse voir ce qu’on a envie d’y voir, ou ce que notre cerveau projette. Il prend pour arrière-fond une vidéo de L214 tournée dans un abattoir et dénonçant les conditions horribles d’abattages des animaux, et transforme ces images choquantes en image graphique, où le rouge domine. Le sang et la mort sont présentes, mais simplement suggérées, et la musique nous rappelle les gestes mécaniques effectués par des humain·es deshumanisé·es. Un film saisissant.