"Maruzzella, Maruzzè'... t'hê miso dint'a ll'uocchie 'o mare"
Les Films
« Huellas de la memoria » a été accueillie et organisée du 1er au 9 avril 2017 par le Collectif Paris-Ayotzinapa à Paris dans le cadre de la semaine « Mexique : entre disparitions et résistances » au DOC. Ce film s’empare de la force d’évocation de cette exposition pour faire ressentir le combat de ces familles parties à la recherche de leurs proches disparus.
Un enfant pense à son père parti en mer, et qu'il n'a pas revu depuis. Il imagine ce qui a pû lui arriver.
Une femme raconte comment, alors qu'elle n'avait que 12 ans, elle tentait de défier sa mère en se tatouant elle-même.
Un jour d'enterrement, Everett est victime d'un accident de voiture.
Dans le quartier de Gion réservé aux geishas vivent Umekichi et Omocha, deux soeurs que tout oppose. Si la première est d'une éducation traditionnelle et accepte sa soumission au désir masculin, la seconde réfute sa condition de prostituée. Quand un ancien client proche d'Umekichi emménage chez elles suite à la faillite de son magasin, Omocha imagine un plan machiavélique et met à profit sa théorie sur les hommes...
Aux Philippines, de plus en plus de femmes émigrent en tant que domestiques, laissant derrière elles leurs enfants. Et cela, dans le but même de leur assurer un avenir. Erwin, Hannah, John Dave et Althea n’ont pas vu leur mère depuis de nombreuses années. Face à des lettres vidéos de leur mère que la réalisatrice leur apporte, les enfants questionnent cette relation mère/enfant si particulière.
Jeune standardiste, Ayako accepte les avances de son patron pour venir en aide financièrement à sa famille. L’affaire éclate au grand jour et l’honneur d’Ayako s’en trouve bafoué. Elle est alors rejetée par tous.
Lors d'un repas de famille bien arrosé, le vieux colonel fait revivre ses victoires avec force gestes. Le repas finit en bataille.
Des vacances d'été familiales en Espagne, captés avec un appareil photo reflex et un téléphone portable.
Une discussion sur les souvenirs entre un grand-père et sa petite-fille.
Ce film traite, avec pour support et prétexte la retrouvaille familiale autour de la préparation hivernale du cochon, de la tradition, la mémoire, notre héritage et ce qu'on en fait. Comment on s'y insère ou dans quelle mesure on s'en libère. Une histoire d'équilibre entre la richesse (ou lourdeur) de notre patrimoine familial et les libertés personnelles auxquelles on aspire ? Nos traditions territoriales seraient-elles définitivement reléguées au rang de "folklore" ?
A travers ses souvenirs et en inventant une histoire métaphorique, un fils raconte son rapport à sa mère. Il retrace ainsi la vie entière d’une femme et de sa famille.
Un documentariste s’attarde sur les fondements de la famille lorsque les équations sont défectueuses, lorsqu’une mère et une fille accidentées ne peuvent, par contrainte physique et morale, vivre une relation normale. Mais la réplique reste la même : “Dans un monde noir et blanc, même le brun est beau”.