Dans les maisons de repos, depuis le confinement, les anciens se retrouvent isolés, loin de leur proches… Ils témoignent.
Les Films
Un jour chez des aliens appelés humains… /
Amaru Peralta Privat - Anass El Yacoubi - Nizar El Messaoudi
Ils n’avaient pas d’idées. Ils devaient faire un film. Ils ont beaucoup cherché. Ils ont fini par retranscrire le quotidien des humains. A la fois banale et étrange.
Dans la Jungle de Calais, un briquet passe de main en main, d'histoire en histoire.
Un portrait musical d'Agona Shporta, à Prizren au Kosovo.
Joeffrey, 12 ans. Mal entendant, mal voyant. Percée dans son univers , à sa rencontre, à la rencontre de ses perceptions. Un film qui questionne le monde sensoriel, qui interroge nos perceptions, qui interroge la norme.
“Nous, celles que vous appelez les bonnes, les nounous, les servantes, les esclaves modernes, vous allez nous entendre !” Ce film livre un autoportrait collectif de femmes combatives. Dans l’intimité du groupe, ces femmes en séjour irrégulier témoignent de leurs craintes et de leurs espoirs. Elles s’emparent de la caméra pour rendre compte des différentes formes de violences subies au quotidien, mais aussi de leurs combats. “Les peurs ne disparaissent pas, nous apprenons à vivre avec, elles nourrissent notre lutte“.
Quand le vernis rose s’écaille à cause de la terre bêchée, comment expérimenter une homosexualité à la fois radicale et rurale ? Comment réinventer sa sexualité au milieu d’un désert ?
Manue sort d’un temps d’isolement forcé. Lisa la filme. Ensemble, elle prennent la route, et traversent des bribes de paysage mental, des visages, des situations. Il est question d’une “intensité jouissive” et de la conscience particulière de ce qui se trouve autour de Manue, ce qui l’a conduite à être suivie par un psychiatre de ses sept à ses vingt et un ans. Chez elle le refoulement émotionnel -usine intérieure édifiée par tous les névrosés “normaux”- n’a pas eu de prise. Juste la vie immédiate. Pourtant, un jour Manue s’est résolue à “guérir”, à retourner vers ceux qu’elle nomme “les vivants”.
Laurent c'est le bassiste de Headcases et Gâtechien. En 10 ans c'est quelque chose comme 1000 concerts dans le monde entier, des couvertures de magazines, une dizaine d'albums et une réelle reconnaissance dans ce fameux monde parallèle de l'Underground. Laurent est intermittent et il a décidé d'essayer de faire ses cachets en tournant avec son projet solo : La Parade. La batterie avec les pieds, la basse de la main gauche, le clavier Bontempi à droite, le chant avec la bouche. Un homme orchestre grunge qui se définit "entre Nirvana, Rage Against The Machine et Maurice Ravel... parce que quand je joue sur les touches noires on dirait du Maurice Ravel... ou du Debussy." Une rock star inconnue, seule derrière le nom de son groupe, rencontre un jeune réalisateur punk, lui aussi tout seul derrière sa caméra. Un film sur le travail, l'âge adulte et le rock'n roll. Il y a le sexe et la drogue, mais il y a surtout le reste.
Xavier, 30 ans, est vendeur à domicile. Ses journées se passent à merveille, à ceci près qu’il vend… du vide.
Ariel, un jeune musicien autodidacte oscille entre l’ennui et son désir de musique. Son entourage proche va l’aider à se produire sur scène dans un concert cathartique.
Marie nous invite à partager un moment dans sa vie, dans les collines de Provence, à garder les brebis. Entre solitude et contemplation, ce film présente un mode de vie qui tend à disparaître, entre paysannerie et tradition orale.
Telesh, une vieille femme d'une nation autochtone du nord du Québec, a grandi dans la forêt et ne s'est jamais résignée à vivre dans une réserve. Celle qu'on appelle la dernière vit seule au milieu de la vaste forêt québécoise et incarne un mode de vie presque disparu.
"Dans un monde noir et blanc, même le brun est beau". Boyle est fils de parents amérindiens qu’il n’a jamais connu, mais a nettement l’apparence d’un blanc ; il est né à même la forêt et travail aujourd’hui dans un industrie de pâte et papier.
Diallo est couturier. Il confectionne des vêtements pour les ambassadeurs installés au pays. Ses pensées l'emmènent parfois vers la France où il aimerait rendre visite à ses amis et à sa famille installés là-bas. Amadi rêve d'un ailleurs, d'un voyage qui l'emmènera hors des sentiers de Dakar. Tous deux naviguent entre deux zones. d'un coté, le rêve, l'imaginaire et la poésie du voyage. De l'autre les douanes, les visas, passeport et autres barbelés. Le beau, la magie, la vie, ne surgissent pas dans les cases ou autres lieux d'empêchement. Chaque frontière mérite d’être outrepassée, franchie.